Dans la nuit de mercredi à jeudi 14 août, la localité de Mayi-Moya, située à une quarantaine de kilomètres au nord de Beni (Nord-Kivu), a été la cible d’une violente attaque des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).
Selon un bilan provisoire communiqué par des sources militaires, l’incursion a fait trois civils tués, plusieurs maisons incendiées et une dizaine de personnes portées disparues. Le quartier de Kitsanga, à l’ouest de la localité, a été particulièrement visé.
Cette attaque survient seulement trois jours après une autre à Lesse, sur l’axe Eringeti-Kainama, portant à sept le nombre de civils tués dans la région depuis le début de la semaine.
Patrick Musumbuwa, président de la société civile de Mayi-Moya, déplore l’inaction malgré les alertes lancées dès lundi dernier sur les mouvements des rebelles entre Kokola et Mayi-Moya. Il réclame des opérations militaires d’envergure pour sécuriser la zone, où les ADF circuleraient régulièrement.
Jeudi matin, la circulation restait coupée sur l’axe Oicha-Kokola-Mayi-Moya-Eringeti, tandis que les FARDC et l’UPDF traquaient les assaillants réfugiés dans la forêt à l’ouest de la localité. Un mouvement massif de population vers Eringeti, à une dizaine de kilomètres, a été signalé.
#NordKivu #Beni #ADF #InsecuritéRDC #MayiMoya
Soit le premier à commenter