Au moins vingt personnes, dont cinq journalistes, ont perdu la vie lundi 25 août dans des frappes israéliennes visant l’hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon les autorités sanitaires locales. Les agences Reuters, Associated Press et la chaîne Al Jazeera ont chacune confirmé la mort d’un de leurs collaborateurs.

Les circonstances du drame suscitent l’indignation dans le monde médiatique. L’un des journalistes tués diffusait en direct au moment de la frappe, avant que le signal ne soit interrompu. Des images relayées par l’AFP montrent un chaos immédiat autour de l’hôpital : corps ensanglantés, blessés évacués à la hâte, et scènes de détresse.

L’armée israélienne a reconnu avoir mené une opération dans la zone, tout en affirmant qu’elle « ne ciblait pas les journalistes » et a annoncé l’ouverture d’une enquête. Elle dit regretter « tout dommage causé à des personnes non impliquées ».

Le bilan, d’abord incertain, a été revu à la hausse par la Défense civile palestinienne, qui accuse Israël d’avoir mené deux frappes successives : d’abord par drone, puis par raid aérien alors que les secours intervenaient.