Kinshasa, 20 août 2025 – Le séjour en RDC du vice-Premier ministre belge des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement, Maxime Prévot, suscite une large couverture médiatique ce mercredi.

En visite officielle à Kinshasa, le diplomate belge a été reçu par le président Félix Tshisekedi. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale qui mènera Maxime Prévot dans quatre pays d’Afrique Centrale et Orientale.

Une inquiétude persistante sur la crise à l’Est

Selon Le Phare, le chef de la diplomatie belge s’est dit profondément préoccupé par les atrocités perpétrées dans l’Est de la RDC. Il a salué les efforts diplomatiques initiés par Washington et Doha, tout en insistant sur l’urgence d’apporter une réponse durable aux souffrances des populations civiles.

De son côté, Infos 27 rapporte que le vice-Premier ministre belge a réaffirmé la volonté de Bruxelles et de l’Union européenne de combiner action humanitaire et engagement diplomatique. L’objectif : soutenir les initiatives de paix en cours, protéger les civils et renforcer la stabilité régionale.

La nécessité d’une vigilance internationale

Dans ses propos relayés par Le Potentiel, Maxime Prévot a mis en garde contre le risque de voir un nouvel accord de paix rester lettre morte, comme cela a souvent été le cas par le passé. Il appelle à une vigilance accrue de la communauté internationale pour obtenir des résultats concrets.

Le Congo Nouveau cite le diplomate belge dénonçant « trop de violences, trop de viols, trop de tueries », en référence aux agissements du M23, qu’il accuse de vouloir instaurer une administration parallèle sur les territoires occupés.

Vers une implication plus forte de l’UE

Selon Le Quotidien, Maxime Prévot souhaite remettre la question congolaise à l’ordre du jour des prochains conseils européens des Affaires étrangères, afin qu’elle ne soit pas reléguée au second plan derrière les initiatives américaines et qataries.

Enfin, La Prospérité souligne que le diplomate belge encourage également un dialogue national inclusif à l’intérieur de la RDC, condition essentielle pour une paix durable.

Alors que les violences persistent dans l’Est, cette visite diplomatique marque une nouvelle étape dans les efforts visant à replacer la crise congolaise au cœur des priorités internationales.

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